Salus, oui, où va le pays ? une sacrée pertinente question, à se poser, car ça craint, pour son avenir, de par les générations futures, qui nous succèderont, un temps qui viendra ! si nous, peuple mauritanie, dans nos diversités, ne changeons pas de mentalités, en se comprenant, se communiquant, par coeur et écoute, alors, nous ne progresserons pas, et resterons, des bombes à retardement, cher confrère Sneîba ! l'évolution, ça se travaille, par génération, or nous devons, nous réveiller, et ravailler, les mentalités et purifier les coeurs, afin, de faire la Mauritanie, un bon et beau pays, car, on a toutes les richessses, qu'il faut, pour être une belle nation, dans sa diversité, or, si cela ne change pas, ça sera, regrettable, pour nos descendants, qui viendront, car, ce sont eux, qui payeront, le prix, chers, de leurs aîeuls médiocres et insensés ! bref ils se diront, certainement : ("nos ancêtres, n'ont rien œuvré, de bons, car leurs mentalités étaient tordues, malgré, qu'ils vivaient évolués à l'ère technologique et des progrès ! ils se querelleraient, avec des idées tribalistes, racistes, sociales, et autres maux....), voilà pourquoi, ils n'avançaient pas, et nous, en payons, le prix fort cher !"), bref, c'est mon imagination d'un futur inquiétant, que Dieu, nous Guide, Sauve et Pardonne, dans ce monde, et dans l'Au-Déla !

@Mon cher Sneiba, J'ai peur que ce ne soit tout simplement le début de la fin du rêve mauritanien. Il suffit de faire un tour dans la Mauritanie profonde et de palper le cœur de la fabrique des jeunes mauritanien, pour se rendre compte que des lendemains difficiles nous attendent. Discutez un peu avec les jeunes enseignants de l'École républicaine pour mesurer l'étendue du drame qui nous guette. Ces derniers affirment qu'il n'existe tout simplement pas d'enseignement en Mauritanie. Les élèves assis à même le sol, indifférents dans des classes surpeuplées de 100 élèves, en sont la preuve. Pour nous qui aimons la prospective, imaginons les conséquences du vivre-ensemble lorsque ces jeunes rejoindront ces "zéros" des réseaux sociaux sataniques.

La Mauritanie, Sneïba, se façonne progressivement à l'image de commerçants tenaces, dont les préoccupations se limitent aux profits et à l'accumulation de richesses. Rares sont ceux qui s'intéressent à son progrès ou à son essor. La majorité aspire à l'opulence, convoitant véhicules luxueux, épouses séduisantes et demeures somptueuses, tandis que leur progéniture voit le jour dans des conditions moralement discutables et peu vertueuses.

Monsieur Sneïba, Considérez la situation sous le régime d'Aziz : on déplorait le retard généralisé de la Mauritanie, tandis que certains individus prospéraient grâce au détournement de fonds publics. Ces mêmes personnes, piliers du système, investissaient massivement dans ses rouages pour le maintenir, conscientes que leur existence en dépendait.

Aujourd'hui, sous Ghazouani, ces acteurs persistent dans leurs pratiques, rejoints par une nouvelle classe issue d'autres tribus revendiquant leur part d'un gâteau presque épuisé. Le véritable dirigeant du système demeure invisible aux yeux des Mauritaniens, opérant selon des logiques familiales, tribales et régionales. Cette situation soulève une interrogation légitime : qui sont les véritables instigateurs, ces hommes et femmes formant un lobby, qui s'efforcent de conserver leur position dominante et de maintenir le pays sous leur emprise ?

La Mauritanie peine à s'extraire de cette situation de favoritisme et de partage qui la gouverne. Les dirigeants actuels semblent davantage préoccupés par leurs intérêts personnels, familiaux, tribaux et régionaux que par le progrès du pays et le bien-être de ses citoyens. La nation et son peuple ne paraissent être considérés qu'en dernier ressort, si tant est qu'ils le soient. Ce groupe influent se perçoit comme l'élite mauritanienne, s'octroyant tous les privilèges au détriment du reste de la population. Il convient de faire preuve de discernement. Il est à craindre que la Mauritanie ne progresse guère, voire stagne indéfiniment. Notre trajectoire semble nous mener vers un déclin plutôt que vers un quelconque progrès, aussi minime soit-il. Notre force politique et économique réside paradoxalement dans notre régression.

Soit on vit ensemble soit on coule tous de la même façon. Si le président ferme les yeux du malheur, de la souffrance des exclus. Pour les personnes véridiques, chacun peut faire sa part de justice, en corrigeant ce qu'il voit et aider l'ascension des exclus.