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07-08-2021

12:45

La lutte contre l’esclavage a fait pschitt au Guidimakha

Tounkalenmou Kafo - Il y a quatre ans, des personnes mal intentionnées du groupe extrémiste Ganbanaaxu ont fait croire, sur les réseaux sociaux, à l’opinion mauritanienne de l’existence effective de l’esclavage au Guidimakha.

N’arrivant pas à duper cette opinion, elles changèrent de postulat pour ne plus parler d’esclavage tout court mais d’esclavage coutumier (LAADA).

Etant entendu que cette pratique (LAADA) consiste à une aide mutuelle volontaire entre les familles, ce qui n'a rien à voir avec un quelconque lien de servitude.

Ces individus malhonnêtes redoublent de stratagème en abandonnant ce langage incohérent et irréel pour ne plus parler que d’esclavage par ascendance.

Ce funambulisme de l'extrême ne pouvait durer longtemps car aucune preuve de l'existence effective de l'esclavage ne pouvait être donnée ni dans Sooninkara encore moins au Guidimakha.

Vouloir prouver l'inexistant relève d'un véritable jeu équilibriste sans issue puisqu'il n'y a pas d'esclavage dans Sooninkara et au Guidimakha.

Nous défions toute personne de nous prouver le contraire.

Voici en rappel quelques faits de démagogie de ces imposteurs de lutte contre l’esclavage qui peuvent un jour conduire le guidimakha à la violence :

1) Quatre ans d’un soi-disant lutte contre l’esclavage.

Résultat : zéro cas de personne en servitude présenté à la justice

2) Autocensure systématique de ces membres par des refus volontaires de participer aux activités et actions communautaires des villages (cotisations, activités d’intérêt général, activités sociaux-culturelles...) ; attitudes et subterfuges qu'ils espéraient faire passer pour des faits et cas d'esclavage et/ou de séquelles d'esclavage.

Résultat : Duperies, supercheries dévoilées et dénoncées de prime à bord.

3) Mentir aux populations à travers l'interprétation erronée et incohérente de la loi domaniale et foncière : ils classèrent toutes les terres de culture dans l'ordre législatif qui stipule que "la terre appartient à celui qui l'exploite". La confusion est de taille entre les terres privées, individuelles et/ou collectives prêtées et celles vierges jamais mises en valeur auxquelles cette loi est susceptible d’être appliquée. Toutes les terres cultivable au guidimakha ont leur propriétaire et qui sont connus de tous dans tous les villages Résultat : Par malhonnêteté et ingratitude, ils attaquent en justice des propriétaires qui les ont généreusement prêtés des terres par solidarité pour essayer de les en exproprier. Depuis, plus personne ne souhaite prêter sa terre pour éviter de se trouver à supporter injustement des frais de justice.

4) Faire croire aux populations que le fait de ne pas accéder aux fonctions de chef de village ou d'imam de mosquée relève d'une rétrogradation sociale et que par conséquent elles doivent lutter à mort pour revendiquer le partage de ces fonctions coutumières et honorifiques avec les familles des parentèles fondatrices de ces villages plusieurs fois centenaires. Quelle aberration que de vouloir démontrer que l'individu ne peut être libre et "noble " qu'à travers les ! titres honorifiques et fonctions sociales établis par pactes Résultat : Sujet qu’ils ont fini petit à petit à abandonner car aucun rapport avec l’esclavage

5) S’attaquer aux coutumes et traditions de bon vivre-ensemble, de solidarité et de partage dénommées LAADA, qui consistent en réalité, à s'aider et à se secourir mutuellement et réciproquement lors des cérémonies sociales (mariages, baptêmes, obsèques...) qu'ils qualifièrent de façon exagérée par : Esclavage coutumier ou Esclavage par ascendance.

Résultat : Les membres de ce groupe extrémiste, dont les plus virulents et violents agissent depuis l'étranger et principalement depuis la France, ont décrété un embargo financier et relationnel à tout membre de leurs familles résidents au village qui s'adonne à la pratique de cet entraide réciproque qui est réellement un des piliers de la culture et de la solidarité légendaire Soninké. Cela a malheureusement conduit à des séparations dramatiques entre certaines familles

6) Agression gratuite contre les membres des familles de la parentèle fondatrice des villages Soninkés du Guidimakha (Soumaré, Camara, Diabira, Gandega, Diawara...) et toutes les personnes qui pratiquent le Laada. Résultat : Plusieurs agressions physiques à Bouanze, Diogountouro, N'Dieo, Kininkoumou, Dafort, coumbandao, Nouakchott et en France...) sur des personnes de ces familles, sur des imams et des personnes pratiquant le LAADA, ayant entrainées des blessures et un avortement.

7) Utiliser des associations des droits de l'homme ou de lutte contre l’esclavage pour traîner en justice et tenter d'emprisonner des chefs de villages ou leurs descendants et des chefs religieux tout en investissant inutilement des sommes colossales dans des procès insensés.

Résultat : Ces associations et ONG vautours se substituent aux plaignants contre de l’argent quelque soit la nature du sujet. Elles sont toujours prêtes à se saisir de tout litige mineur ou faits divers en exploitant malhonnêtement l'article 19 de la loi 031- 2015.

8) S’attaquer aux cadres de Guidimakha (Ministre, député, maires) par des insultes, mensonges, diffamations et menaces sur les réseaux sociaux afin de les intimider.

Résultat : Les actions de ces cadres pour la justice sociale et le développement de leurs communes, département et pays n’en sont que renforcées et priorisées.

9) Après toutes les tentatives avortées et infructueuses pour prouver et démontrer une hypothétique existence de la pratique esclavagiste chez les Soninkés du Guidimakha, les mouvements extrémistes et clandestins se tournèrent vers un autre stratagème : recherche et exploitation mesquine des audios ou vidéos sur les réseaux sociaux contenant une terminologie ou un sémantisme proche des "termes" d'apologie de l'esclavage.

Résultat : cinq personnes injustement mises en détention provisoire, avec le soutien d’associations de complaisance, par l’utilisation de ces pseudo preuves d’apologie de l’esclave, obtenues par provocation

Nous pouvons donc affirmer sans ambages que : la soi-disant lutter contre l'esclavage au Guidimakha en milieu Soninké et plus particulièrement au guidimakha a fait PSCHITT.

C'est la vérité qui a fini par triompher !

Nous avons heureusement vite compris que cette soit disante lutte contre l'esclavage et ses séquelles est juste un moyen pour certains de :

1. Se faire de l'argent sur le dos des pauvres analphabètes

2.Faire financer leurs structures cartables et fictives par des organismes internationaux des droits de l'homme.

3.Tenter de postuler et accéder à des postes de responsabilité dans les rouages de l'état par procédés mensongers et la délation.

En un mot, c'est tout simplement un fonds de commerce que toutes les personnes et des ong malhonnêtes exploitent

Cette organisation clandestine et extrémiste est soutenue, aidée et galvanisée par les associations et organisations pyromanes que sont UVDS, AREMEPS et IRA dont le leader IBRAHIM DAH ABEID ne cesse d’attiser le feu entre les soninké par des déclarations mensongères et irresponsables.

Nous alertons les autorités judicaires de Sélibabi, ould yengé et de tout le pays, de redoubler de vigilance et de discernement face à ces ennemis de la nation qui cherchent uniquement à se venger contre des personnes innocentes en les provoquant pour les pousser à tomber sous le coup de l’article 19 de la loi 031-2015 puisqu’elles n’ont pu trouver rien d’autre à leurs reprocher en quatre ans.

Toute cette situation a assez terni l'image de la paisible communauté Soninké du Guidimakha.

Nous exhortons, une fois de plus, l’état et les pouvoirs publics à mettre un terme aux actes provocateurs qui perturbent la paix sociale et le bon vivre ensemble de notre cher guidimakha.

En outre nous demandons aux associations des droits de l'homme au Guidimakha d'éviter de faire deux poids deux mesures pour instaurer un climat d'égalité, de justice et de paix sociale entre tous les citoyens de la région.

Nous réaffirmons avec véhémence notre ferme volonté de faire face à toute velléité de déstabilisation et de création de conflits sociaux au nom d'une soit disante lutte contre l'esclavage dans nos villages.

Le dessein inavoué des membres des mouvements extrémistes et clandestins qui est de saper la cohésion sociale est voué à l'échec.

Alors cessez de dilapider vos maigres économies et arrêtez vos attaques violentes contre les paisibles citoyens. Ce qui est certain c'est que tous les masques finiront par tomber et les manœuvres de délation et d'intimidation avec.

Nous demandons solennellement à l’état de prendre des dispositions contre les membres de cette organisation extrémiste et clandestine qui sont des Mauritaniens résidents à l’étranger, ennemies de l’unité de notre nation.

A la tête de ce groupe GANBANAXU figure, les Mauritaniens suivants :

• Gaye Traoré résident en France, président de ce groupe

• Vincent Dicko dit Dicko Hanoune résident en France

• Koundou soumaré résident en France

• Hawa Traoré résidente en France

• Soninké facile résident en France

• Dioukhouba Coulibaly résident en Angola

• Diadié bamby coulibaly résident à Nouakchott

Nous faisons confiance en notre état et en notre justice pour trouver une solution à ces fossoyeurs de l’unité nationale de notre pays et plus particulièrement de notre cher guidimakha

Vive la république, vive sooninkara et vive le Guidimakha

Service de communication de Tounkalenmou Kafo





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