Depuis deux ans environ, chaque département et ministère augmentent le niveau des taxes et en créent de nouvelles pour les sociétés et usines de pêches.

Bien entendu, cela décourage, étouffe et asphyxie les industries de pêche qui deviennent non rentable et décourage l’investissement particulièrement, fait fuir les investisseurs étrangers de la zone franche et met à l’abri les usines qui bénéficient de régime dérogatoire comme Hong Dong qui sont exonérées de toutes taxes et ne passent pas par la SMCP mais écoulent le même produit sur le même marché.

En décidant de faire passer par la SMCP tous les produits de la pêche et en se sucrant au passage par de nouvelles taxes, les ministères des pêches et des finances démontrent leurs incapacités d’aider le développement harmonieux de ce secteur.

Au contraire, ils écoulent leurs propres secteurs suite à des lois et décrets pris dans des bureaux sans être conscient des répercussions négatives infligées au secteur de la pêche.

Actuellement, la SMCP est capable de vendre la production de poulpes depuis plusieurs mois infligeant ainsi des pertes et manques à gagner importants à la Mauritanie. Se trouve investie de nouvelles prérogatives de commercialisation de tous les produits pêchés et élaborés en Mauritanie.

La conséquence à court terme, manque à gagner pour les usiniers suite à l’augmentation des charges (agios bancaires, frais de stockages, extinctions de leurs fonds de roulements). A moyen terme, la fermeture des usines, licenciement de personnes, pertes d’entrée de devise pour la BCM, et enfin délocalisation des unités industrielles vers les pays voisins.

Et surtout migration des ressources halieutiques vers d’autres océans plus apaisés suite à l’incohérence des politiques de pêches.

N.B : ce jeudi 19 Janvier, le Conseil des Ministres devrait adopter un projet de décret relatif à la commercialisation des produits de la pêche destinés à l’exportation.

Par la Rédaction de cridem.org

©Cridem 2017

------