Pari réussi pour Loubaba Mint Meidah. Lors de la deuxième nuit de l’opéra du Medh qu’elle a lancé en 2012, les pensionnaires de son opérette ont enflammé ce vendredi 19 avril l’hôtel T’feila. Il y’a un an, à l’ancienne maison des jeunes de Nouakchott, on avait ressenti une véritable onde d’émotion. Cette année, ils sont revenus, au complet, pour faire entendre leurs voix captivantes.

Ces jeunes font aujourd’hui la fierté de leurs parents. "Leurs chansons ont mis en émoi toute l’assistance. Ils ont relevé le défi en étant à la hauteur de l’évènement", témoigne l’un d’eux avec beaucoup de fierté.

Sens éveillés, coup de foudre, rêve, sensations fortes. C’est que les pensionnaires de l’opéra du Medh de Loubaba Mint Meidah ont fait ressentir au public pendant tout le spectacle qui a duré plus d’un tour d’horloge.

Pour arriver à ce résultat, Loubaba Mint Meidah a travaillé d’arrache-pied durant quatre mois, avec la complicité de son époux, Imad Eddine, qui a composé la musique et écrit une bonne partie des chansons.

"Je suis très heureuse de voir tout ce beau monde venu écouter les chansons des enfants sur le prophète de l’Islam, venu découvrir l’opéra qui n’est pas encore trop bien connu des mauritaniens. Mais, l’essentiel a été fait ce soir, c’est celui de faire plaisir au public", confie Loubaba Mint Meidah.

L’opéra du Medh semble désormais tenir sa promesse et trouvé son refuge en Mauritanie.

Babacar Baye Ndiaye