Les souffrances du président Aziz ne font que commencer, car il a demandé de se soigner à l'extérieur. Il a eu la chance de partir et de revenir, et il est probable qu'il fera la même chose. Aziz est connu pour sa ténacité à combattre ses ennemis, surtout s'il s'agit d'hommes qu'il a connus et formés dans de nombreux domaines. Il sait mieux que quiconque que les lobbies cherchent à le faire condamner par la justice.

Son ami Ghazouani vient de prendre conscience, en fin de mandat, qu'il risque le même sort que son prédécesseur, Aziz. Ghazouani ne dort plus correctement et calcule le nombre de jours qu'il lui reste à la tête du pays et redevenir un simple citoyen, sans aucune chance, vu les conditions d'humiliation subies par Aziz. Pourtant, Aziz est très bien entouré par sa famille et ses relations, ce qui ne sera pas le cas de Ghazouani.

Aziz est malade et doit se soigner. Certains se demandent comment et quand il sera libre, sachant qu'il ne peut bénéficier que d'une liberté provisoire. Cependant, la question ne réside pas dans ce que tout le monde croit, mais plutôt dans la volonté du président de la république. Les lobbies font tout pour qu'Aziz disparaisse de la vie politique et soit emprisonné, ce qu'il n'acceptera pas car cela serait pour lui une défaite.

Les partisans d'Aziz doivent se mobiliser dans l'opposition, qui risque d'avoir de nombreux alliés cachés pour le moment. Ils examinent les rangs des militaires pour trouver le successeur de Ghazouani. Si ce dernier est d'envergure, il sera obligé de libérer Aziz, même en cas de condamnation. Se joindre au mouvement de Biram est donc une obligation et une garantie de contrepoids, car le pouvoir n'a pas le poids de l'opposition, INSAF a décidé de rallier dans une grande discrétion l'opposition, mais seul mes voyants de la vérité savent ce qui se passe à INSAF.