10-12-2021 21:32 - Mauritanie : le ministère de la Transition numérique a inauguré le dernier tronçon du réseau national de fibre optique

Mauritanie : le ministère de la Transition numérique a inauguré le dernier tronçon du réseau national de fibre optique

Agence Ecofin - Il y a deux ans, le gouvernement a promis d’améliorer l’accès d’un plus grand nombre de Mauritaniens au haut débit. C’est chose faite. L’ensemble de l’infrastructure télécoms nationale qui soutient cette ambition a été livré et mis en service.

Le réseau mauritanien de fibre optique, composante du projet régional d’infrastructures de communication de l’Afrique de l’Ouest (WARCIP), est achevé. Le dernier tronçon de l’infrastructure, reliant les villes d'Aioun et de Nema, a été officiellement inauguré le mardi 7 décembre par le ministre de la Transition numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’administration, Abdel Aziz O. Dahi (photo).

Le ministre a déclaré que l’ensemble du réseau national de fibre optique contribuera à la création de nouvelles conditions appropriées pour une économie numérique et renforcera la résilience de l’économie du pays face aux crises.

Abdel Aziz O. Dahi a souligné que ce nouvel environnement offrira davantage d’opportunités dans l'amélioration des performances des activités économiques locales.

Le réseau national de fibre optique de Mauritanie était long de 2 300 km. Le 20 février 2019, la construction de quatre nouveaux tronçons de fibre optique a été engagée pour l’étendre. Il s’agissait des tronçons « Nouakchott-Atar-Choum » long de 531 km, « Rosso-Boghé-Kaédi-Kaédi-Selibabi-Kiffa » long de 723 km, « Aioun-Nema » long de 280 km, et de la boucle locale de Nouakchott.

La construction des différents tronçons, réalisée par la société technologique chinoise ZTE Corporation, sous le contrôle du groupement Studi/ST2I, a duré deux ans. Les tronçons ont ensuite fait l’objet de quatre mois d’audit technique par le bureau TACTIS. Le réseau télécoms achevé est aujourd’hui long de 4 000 km.

Conformément aux dispositions de l’accord de financement signé avec la Banque mondiale, l’exploitation et la commercialisation de tous les tronçons du réseau national de fibre optique est confiée à International Mauritania Telecom (IMT), dans le cadre d’une convention de partenariat public-privé d’une durée de 15 ans.

IMT se charge de l’exploitation et de la maintenance du réseau sur le marché de gros conformément à son autorisation règlementaire d’exploitant d’infrastructures.

Selon la coordination mauritanienne du projet WARCIP, le réseau national de fibre optique a contribué à la réduction des coûts des services Internet de 50% pour ce qui est du fixe et de 25% pour le mobile, et a favorisé l’entrée sur le marché de nouveaux acteurs ainsi que l’augmentation de la pénétration Internet de 62 % en 2019 à 70 % aujourd’hui.

Les capacités disponibles pour les usagers ont également augmenté et sont passées de 54 gigabits par seconde (Gbps) en 2019 à plus de 80 Gbps.

Muriel Edjo



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Source : Agence Ecofin
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Commentaires (2)

  • hayerim (H) 11/12/2021 14:27 X

    Tout cela n'a servi à rien! Laissez parler les spécialistes, les vrais, et les usagers du coin 'Mauritanie' et vous verrez ce qu'ils diront. Nous avons tjrs les mêmes pblèmes de connexion aussi bien au niveau de la simple connexion au foutu réseau que nous et les générations futures paierons cher, qu'au niveau des débits qui demeurent théoriques et pratiquement ridicules ! Comme aux NTICs, la CNAM ou à la BCM ou encore à la pêche, ce monsieur ne fait que bavarder et jeter des cendres aux yeux des populations. C'est vrai que c'est un gars que la BM a formaté aux mensonges et au détournement sophistiqué depuis le premier poste occupé aux défuntes NTICD du temps de Maawiya jusqu'à la BCM au temps d'Aziz! Eh bien, il a été très très bien formé au mensonge et au 'paraitre' plutôt qu'au patriotisme face aux cupides caïmans que sont les bailleurs et leurs agents dont quelques uns de nos 'hauts cadres'. Mon oeil!

  • clean clean (H) 10/12/2021 22:44 X

    Tout ça n’est que du bla-bla. La solution passe par le retrait des licences de ces opérateurs du quart monde qui nous proposent un service internet de très mauvaise qualité et l’un des plus cher au monde. Les sanctions financières ne servent plus à rien pour faire respecter les cahiers de charge respectifs en termes de services publics par la possibilité de récupérer les montants perdus en trompant la clientèle par de fausses promotions ou unités à consommer. La transition numérique est impossible avec ce 4G qui ne l’est que de nom. Ailleurs le débit avec 2G est plus performant que notre 4G national