Après des entretiens lundi avec le président mauritanien et le premier ministre, le vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, a également rencontré des ministres du gouvernement, dont Ousmane Mamoudou Kane (Ministres des Affaires économiques) et Mohamed Melainine Ould Eyih (ministre de l’Education nationale).

Au menu de leurs échanges, la réforme du système éducatif. La Mauritanie entend réformer le secteur de l’éducation qui vient de faire l’objet d’assises nationales, fin novembre dernier, avec la participation de 500 personnes.

Ousmane Diagana a réitéré la volonté de la Banque Mondiale à « accompagner et à soutenir les réformes entreprises dans ce secteur vital » par la Mauritanie.

La visite d'Ousmane Diagana dans le pays a été également l’occasion de rencontrer Sydina Ould Sidi Mohamed Ould Ahmed Ely (ministre de de l’Agriculture), Lemrabott Ould Bennahi (Elevage) et Mohamed El Hacen Ould Boukhreiss (Hydraulique et Assainissement).

---Restructuration de la SOMELEC---

Cette visite est également axée sur les perspectives de développement notamment en ce qui concerne la réforme institutionnelle, l’investissement et le renforcement des capacités.

Ce mardi 7 décembre, le vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a rencontré le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, Abdessalam Ould Mohamed Saleh.

Selon l’agence mauritanienne d’information, la rencontre a été également l’occasion de discuter de l’accès à l’énergie en milieu rural, des projets qui seront financés par la Banque mondiale et de l’exploitation du Gaz et de ses retombées sur le développement économique et sur l’emploi dans notre pays.

Les deux parties ont discuté également de la restructuration de la SOMELEC et de l’appui à la stratégie nationale de l’énergie sur le court et moyen terme sur laquelle planche le département, ajoute la même source.

Ousmane Diagana était en visite en Mauritanie pour participer le 5 décembre au sommet des pays du G5 Sahel sur l’éducation, en présence du président nigérien, Mohamed Bazoum et du premier Ministre malien, Choguel Kokalla Maïga.

Par Babacar BAYE NDIAYE, journaliste à Cridem

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