Le360afrique - Chargé de l’intérim du poste d’entraîneur de l’équipe de Mauritanie «Les Mourabitounes», depuis le limogeage de Corentin Martins, le 10 octobre dernier, le Français Gérard Buscher, également directeur technique national, appelle à la mobilisation des joueurs.

Malgré leur élimination, Gérard Buscher veut insuffler un esprit conquérant à ses poulains en perspective des deux prochaines rencontres comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, zone Afrique, Groupe B, qui se traduisent par un déplacement en Zambie et la réception de la Guinée équatoriale, les 13 et 16 novembre courant.

Obligé désormais de descendre sur le terrain, le technicien «prend ses marques comme coach des locaux», notamment les 26 joueurs convoqués en direction de la Coupe arabe des nations.

Sur place depuis plus d’une année, et connaissant la mentalité des joueurs, il explique «que tout se passe, avec des jeunes qui ont un bon état esprit, une bonne mentalité et l’ambition de progresser». Un constat établi après une semaine de regroupement avec des joueurs dont huit sont également membres de la formation engagée dans les éliminatoires de la Coupe du Monde.

Parlant des prochaines rencontres de l’équipe nationale «A» contre la Zambie et la Guinée équatoriale, il affirme que ces deux matchs qui vont compter, malgré l’élimination actée des «Mourabitounes» de la course à la qualification pour la Coupe du monde Qatar 2022 «un joueur doit mouiller le maillot national» en toutes circonstances.

Avec une expérience d’une vingtaine d’années, Buscher est en terrain connu et estime avoir des chances de mener à bien sa nouvelle mission.

Brahim Sow Deyna, chargé de communication de la Fédération de football de la république islamique de Mauritanie (FFRIM), évoque un contexte d’intérim «géré par la fédé avec beaucoup de sérénité» et de calme pour éviter les risques d’une décision précipitée.

Interrogé sur les allégations relatives à des négociations pour s’attacher les services d’un technicien étranger, Sow reste volontairement vague, estimant que l’intérimaire pourrait bien continuer le travail ou être remplacé au cours des prochaines semaines. Mais, quel que soit le cas de figure envisagé, le chantier reste le même: continuer à travailler, progresser pour résorber le gap qui sépare la Mauritanie des grandes nations du football continental.


Par De notre correspondant à Nouakchott
Amadou Seck