Le risque pour la capitale mauritanienne d’être envahie par les eaux de l’océan atlantique est constamment posé sur la table du gouvernement, qui prend très au sérieux cette menace environnementale qui pourrait se voir précipité par des facteurs liés aux changements climatiques à travers le monde et par conséquent indépendant.

Evoquant sans aller à fond sur ce risque, au cours de la séance des commentaires faits le mercredi soir 29 septembre courant, par des membres du gouvernement des résultats du Conseil des ministres, la ministre de l’environnement et du développement durable Mme Mariem Bekaye, a été on ne peut plus clair.

Des études ont montré que le niveau de la mer est en constante augmentation, a-t-elle mis en exergue, soulignant le recensement de plus de vingt brèches, rien qu’au niveau de la capitale Nouakchott.

Autre facteur inquiétant, la dégradation du littoral. « Le cordon dunaire qui protège la ville, perd en épaisseur et en hauteur », a affirmé la ministre à ce propos, s’empressant de souligner que son Département ne compte pas rester les bras croisés devant cette menace écologique.

« Pour alléger la menace, il est prévu de colmater au moins trois brèches, au cours de l’année, notamment grâce au soutien du projet d’investissement pour la protection des zones littorales en Afrique de l’Ouest (WAkA) », a-t-elle assuré.

Mais trois brèches sur plus de 20 recencées, est-ce suffisant pour que les nouakchottois n’aient pas la désagréable surprise de se retrouver les pieds trempés dans l’eau de mer infiltrée dans leurs foyers.

It’s the question...

La rédaction de Cridem

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