CultuRim - Sira Dramé a signé ce jeudi 24 avril son grand retour sur la scène musicale par une soirée à la Case, à Nouakchott. Un retour notamment marqué par la présence sur scène aux côtés de l’interprète de "Sélibaby" d’Ousmane Gangué, de Thiédel Mbaye, de RJ, de Penda Woury ou encore du jeune Démy, pensionnaire de Nouakchott Music Action (NMA).

Lors de cette soirée, Sira Dramé a offert une virée nocturne euphorique au public qui a réagi au quart de tour à ses cadences musicales.

"C’est toujours un plaisir de revenir chez soi. On est mieux traité que chez soi", confie à la fin de la soirée Sira Dramé qui mène aujourd’hui un combat contre les violences faites aux enfants, aux jeunes filles et aux femmes, les mariages précoces, la déperdition scolaire…

"Je me sens concernée par le monde qui m’entoure, par ce qui se passe dans mon pays notamment à Sélibaby où les enfants ne vont plus à l’école. Il faut préserver nos enfants contre la drogue. Il faut se mobiliser contre le Sida qui fait toujours des ravages", explique Sira Dramé.

Dans le sillage de ce retour, Sira Dramé va organiser le 21 juin prochain, à Sélibaby, sa ville natale, un grand évènement musical réunissant artistes et associations pour parler d’éducation et de santé. Un évènement qui sera notamment imprégné par la distribution de livres scolaires aux jeunes élèves, en collaboration avec Afrique Avenir.

Ce retour, Sira Dramé compte le marquer également par la sortie d’un Single aux airs reggae, fruit d’une collaboration avec des musiciens jamaïcains. Elle nous donne d’ores et déjà un avant-goût de ce qu’il sera. "Les Africains se plaignent toujours. Il est temps qu’ils se reprennent et avancer. Après 50 ans d’indépendance, on continue toujours à porter nos échecs et notre situation sur les épaules de l’Occident", note Sira Dramé.

Par Babacar Baye Ndiaye

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