24-07-2013 19:03 - Droit de réponse à Monza, fondateur du festival Assalamalekoum

Les propos tenus par Monza dans une interview parue dans l’édition de L’Authentique n° 1867et reprise par C.R.I.DE.M, ont suscité une vive réaction et d’indignation dans le mouvement hip hop mauritanien.
Par conséquent, j’ai (Madou Fall, Manager du groupe Diam Min Tekki) tenu à exercer un droit de réponse.
Je peux dire que le Bilan du festival Assalamalekoum a été catastrophique.Nous avons constaté que le festival Assalamaleikoum ne fait que régresser d années en année. C’est comme une chose commencée par sa fin pour ensuite en terminer à ses débuts. C’est le retour à la case de départ.
Comment Monza peut-il justifier le cachet des artistes mauritaniens qui ne fait que rétrograder d’éditions en édition ? Lors des premières éditions, il n’y avait pas autant d’argent par rapport à aujourd’hui.
Les premières éditions étaient mieux subventionnées que les dernières.Je demande à quoi sert cet argent dont des millions ont été financés par la Communauté Urbaine de Nouakchott et la Région-île de France.
Pour cette sixième édition, il y a plusieurs festivaliers qui ne sont pas encore payés jusqu’à nos jours.
Assalamaleikoum – Aleikoum Salam à quoi ça rime tout cela. Comment peut-il expliquer quand il s’agit de faire venir des artistes de renommés internationaux plus précisément ceux du Sénégal, toutes les conditions sont réunies :
Transport – Billets d avions( Aller-retour) – Hébergement( Hôtel ou Appartement meuble) et quand il s’agit de faire partir les artistes Mauritaniens au Sénégal pour un festival soit c’est l’artiste qui se prend en charge Transport + hébergement pour recevoir le minable cachet de 350 000 FCFA ou bien, ils les prennent en charge d’une manière très catastrophique.
Tel est le cas de Ziza en 2011 ou de Black Fouta lors de leur voyage Nouakchott – Niger. En 2011, le groupe Diam Min Tekki avait décliné ce genre de business.Le Projet Urbanomads n’est autre que du bluff et des magouilles entre Organisateurs d Assalamaleikoum Festival et Ceux de Festa 2 H du Sénégal, car il n’y a que des contrats imaginaires qui se signent depuis leur partenariat afin de se partager les sous.
Pourquoi Monza Dit au public mauritanien de Choisir entre Booba et Soprano Pour l’édition 2013 dans le réseau social Facebook pour finalement proposer sur la scène de la sixième édition le groupe de rap français malgré sa toute récente prestation dans la capitale Nouakchottoise ?
La réponse est très simple. C’est parce que le groupe Sniper s'était produit à Dakar le 14 juin lors du Festa 2 H et à partir de là , Monza a eu l’inspiration malhonnête de faire revenir les rappeurs français afin que le cachet soit revu beaucoup plus en baisse.Lui qui se dit révolutionnaire et ayant l’estime de Dj Awadi, le rappeur sénégalais, mdrrr !!!Cette estime est loin d’être gagner par son esprit révolutionnaire, mais plutôt par son esprit penchant vers argent.
Artistiquement Monza est carrément hors circuit dans le pays et devient un escroc-promoteur à la tête de la structure Zaza Productions depuis 2005.d’ailleurs une structure qui n’a jamais produit quelque chose.Il se permet de narguer le monde : « j’ai amené le rap mauritanien à un niveau qu’aucun artiste ne l’a jamais fait » .Au contraire si le rap mauritanien a rétrogradé aujourd’hui au plus bas de l’échelle, c’est tout simplement à cause de Monza.
Il se permet aussi de faire croire aux rappeurs nationaux que des producteurs étrangers s’intéressent à leurs produits. C’est des mensonges et une intox. La preuve, nous nous sommes rencontrés en Europe, Il sait que je sais.
Je salue le courage du groupe Walfadjri qui a décliné le contrat de cette dernière édition. Walfadjiri a refusé le cachet indigne et minable qu’on leur a proposé. Malheureusement beaucoup de nos artistes se contentent de peu et sont loin d’avoir ce courage.
Et c’est malheureusement ce qui fait sa force
Monza a dit que dorénavant, il ne décernera plus de prix Assalamaleikoum. C’est juste qu’il a reconnu que ces prix sont infondés et insensés.Pour conclure Mr le président de sa Rue PubliK, Monza, arrêtez de faire croire à nos rappeurs à des rêves jamais réalisables.
Madou Fall, Manager du groupe Diam Min Tekki
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