Ce samedi 6 juillet, Seydou Sow et Walfadjiri, accompagnés des danseurs de la troupe Sbéniyate, ont conquis le public du Festival culturel arabo-africain de danse folklorique de Tizi-Ouzou, en Algérie, lors d’un spectacle très chaud, dans la salle de la Maison de la Culture Mouloud Mammeri.

Fait très exceptionnel : Seydou Sow, chauffé à blanc par une foule surexcitée par la musique de Walfadjiri, a chanté torse nu au milieu d’une chanson. Une image que se souviendront aussi longtemps les spectateurs de la huitième édition du Festival culturel arabo-africain de danse folklorique.

La veille, au soir, à Azeffoun, à une quarantaine de kilomètres de Tizi-Ouzou qui accueille le festival, sur une place offrant de belles vues sur la méditerranée, Walfadjiri sortait devant un public festif et joyeux la grosse artillerie musicale pour prouver la vérité de cet adage : à grand rendez-vous musical, grande prestation.

Seydou Sow, arborant fièrement autour de son coup le drapeau de la Mauritanie, enflamme littéralement la scène. Lors de ces deux spectacles, Seydou Sow et sa bande ont fait retentir la Mauritanie en Algérie, en offrant aux festivaliers le spectacle dont ils attendaient.

Quelques heures plus tôt, la délégation mauritanienne avait été honorée par le maire de la ville qui lui a remis à titre symbolique une amphore. L’occasion pour Lamine Kane, chef de cette délégation, de souligner le lien ombilical créé par le Festival culturel arabo-africain de danse folklorique dans le renforcement du dialogue interculturel entre différents peuples.

Désormais, entre Walfadjiri et Tizi-Ouzou, c’est une véritable histoire d’amour qui s’installe. Le groupe est revenu de la Mauritanie avec des trophées remis par les organisateurs du Festival culturel arabo-africain de danse folklorique.

"J’avoue qu’il est très difficile de se séparer de nos invités qui ont donné pendant cinq jours des moments de joie et de bonheur. Ce festival est le vôtre. Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour plus de fête", martèlera El Hadi Ould Ali, commissaire du festival, lors de la cérémonie de clôture au Théâtre régional Kateb Yacine.

Babacar Baye Ndiaye, envoyé spécial Cridem en Algérie

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