17-12-2012 14:19 - Nuits inoubliables de Boghé avec le Festival Les Blues du Fleuve - III - [Vidéo & PhotoReportage]

Nuits inoubliables de Boghé avec le Festival Les Blues du Fleuve - III - [Vidéo & PhotoReportage]

Le dimanche 9 décembre a eu lieu la clôture de la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve qui s’est déroulé à Boghé, dans le sud de la Mauritanie. L’affluence du public a été moins grande par rapport aux deux précédentes nuits du festival. Pour autant, la fête était là et a duré jusque tard vers les coups de 3h. Le temps d’un concert, la ville de Boghé a été le carrefour du rap, du reggae et de la musique tradimoderne.

Lors de cette dernière nuit, après une prestation sans faute, le collectif de rap BJB originaire de Boghé est sorti des chemins de traverses pour se faire entendre, pour exprimer sa déception. Cela fait plus de deux ans que ce groupe de rap n’est pas remonté sur la scène à Boghé. " On est dans un pays où la musique ne vit pas, où l’on ne valorise pas le métier d’artiste", explique Jules Bocoum, membre de BJB.

Le public se montre conquis aux coups de gueule de BJB. "C’est notre ville qui accueille cette année le festival de Baba Maal. Et, là, on nous programme au dernier jour où il n’y a personne. Ce n’est pas juste. J’en appelle aux organisateurs de donner prochainement la priorité aux artistes locaux de Boghé", martèle Jules Bocoum.

Ce soir-là, on retrouve pour la deuxième soirée successive les intonations du plus grand globe-trotteur-voyageur artiste mauritanien en la personne de Demba Tandia en version reggae, world music. Pour cet artiste dont les racines sont éparpillées entre le Sénégal, le Mali, la Gambie et la Mauritanie, le Festival Les Blues du Fleuve est en train de montrer la voie à suivre en matière d’intégration africaine.

"On a besoin de vivre ensemble en paix. Cela est très important pour nous. Nous devons faciliter le déplacement des personnes et que les populations africaines voyagent comme elles le veulent à l’image de ce qui se passe en Europe", résume Demba Tandia. La dernière nuit du festival a vu également défiler, sous des registres musicaux différents, le rappeur RJ, Penda Woury Diallo, Hamath Kâ dont la chanson Balomi a apporté de la gaieté à la soirée, le chanteur sénégalais Djiby Sall qui a, lui aussi, confirmé son statut de tête d’affiche de la dernière nuit de la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve.

Pendant trois jours, le festival a contribué à "renforcer les liens d’amitié, de fraternité, de solidarité, de paix" entre le Sénégal, le Mali, la Guinée Conakry et la Mauritanie, permis notamment aux jeunes de "s’abreuver aux sources des valeurs culturelles locales" et de "s’ouvrir au monde extérieur".

Nous vous proposons un tour en images et en vidéo de la soirée de clôture de la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve et de la deuxième édition du Festival du Fleuve, organisées en collaboration avec la commune de Boghé et de Démett au Sénégal.

Babacar Baye Ndiaye


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Commentaires (2)

  • Le Pacificateur (H) 17/12/2012 20:32 X

    C'est une manifestation réussie quoi qu'en disent les mauvaises langues et les détracteurs de Baba Maal ! C'est une manifestation réussie, car les Boghéens ont été à la hauteur ! Et ils l'ont fait de belle manière !

    C'est une manifestation réussie, car le Fouta a répondu massivement présent et au-delà même ! Ceux qui en veulent à Baba Maal et aux Boghéens ne peuvent que pleurer à chaudes larmes ! Ils peuvent crier par ci, par là; mais le Fouta est fier de recevoir Baba Maal, un artiste qui inspire le respect et l'estime !

    Baba Maal dérange certainement; car il affronte les injustices sociales ! Il dérange, parce qu'il refuse les mensonges de l'État mauritanien manipulé par des nationalistes ! Les petits complexés doivent se rappeler que Baba Maal a eu à affronter avec brio le régime répressif d'Ould Taya ! Baba Maal est un caillou dans les bottes des nationales : donc il dérange ! Baba Maal est solidaire et non égoïste contrairement à ce que pensent certains mesquins mauritaniens ! Donc les esprits étroits n'ont qu'à se taire !

    Vive Baba Maal et Dandé Léniol ! Vive le Fouta ! Vive la fraternité mauritano-sénégalaise ! A bas les petits complexés mauritaniens ! A bas une Mauritanie vue avec un seul œil !!!!!!!!!!!!!!!

  • Homme Noir (H) 17/12/2012 16:18 X

    ce n'est pas des nuits inoubliables comme l'article l'a dit c'est plutôt des nuits d'horreurs loins de nos coutumes et notre religion, car malheureusement les famille maraboutiques des halaybés ne sont pas manifesté contre une telle rencontre qui ne rend aucun service à la commune de boghé dèjà pauvre parmi les pauvre,

    ce dit maire qui contribue à l'appauvrissement de sa commune, Me Sy a tord d'inviter baba Maal qui est dèjà un ultra riche musicien, il fallait plutot lui demander de contribuer en finanaçant un projet de developpement des jeunes car à ma connaissance baba mal finance pluto à la construction des Baars et casino loin des action communautaire les preuves sont là beaucoup meme, d'autre part il ne veut pas qu'un autre artiste poulaar apparait car il se veut seul au fouta, meme Youssou n'dour est plus humain que lui car ce dernier a épaulé beaucoup de musicien mauritanien tel ousmane guangué et fatou laoubé et j'en passe.

    Encore une foi les nuits de l'horreurs de boghé resteront un mal dans nos cerveaux.