La deuxième édition du festival culturel d’Ain Farba (Moughataa de Tintane au Hodh El Gharbi) démarrera le 1er septembre prochain. Sous le haut patronage de la ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, ce festival verra la participation des troupes musicales d’Ehl Dendenni, Ehl Nana moderne, Ely Salem Ould Eleya ainsi des groupes d’El Medh, côté mauritanien.

Plusieurs troupes maliennes ont déjà confirmé leur participation au festival et sont attendues dans les tout prochains jours dans la localité où les populations, dans un même élan, s’apprêtent à recevoir invités et participants, conformément à la tradition d’hospitalité légendaire de la région.

Plusieurs compétions sont au programme: lecture du Coran, poésie (arabe et hassaniya), tir à la cible et préparation de repas traditionnels.

Le festival, dont l’impact économique sur la localité n’est pas à démontrer, permettra de faire connaitre la région au moment où la saison des pluies bat son plein. Il a également un rôle social important puisqu’il est prévu, au cours des trois jours qu’il va durer, une sensibilisation sur les MST/IST, la déperdition scolaire des filles, le danger de l’extrémisme et la nécessité d’entretenir de bonnes relations avec le Mali voisin.

Interrogé sur le festival, son promoteur, Brahim Ould Cheikh Ahmed (photo) a d’abord tenu à rappeler qu’Ain Farba fut la première ville de l’intérieur à abriter un conseil des ministres. C’était en 1974. Avant d’enchainer : ‘’ L’idée du festival a germé dans ma tête il y a déjà quelques années mais elle n’a pu voir le jour que sous ce gouvernement, dont le soutien ne m’a pas fait défaut.

Les cadres et les populations de la localité se sont mobilisés pour que la manifestation voie le jour et soit une réussite. J’en profite pour leur adresser mes sincères remerciements. Mais je tiens à rappeler que sans les orientations du président Mohamed Ould Abdel Aziz pour donner à notre culture la place qui lui revient, aucune initiative de ce genre ne pourra aboutir.’’