22-08-2012 18:29 - Contribution au rétablissement de la vérité sur le peuplement historique de la Mauritanie (Suite)

Contribution au rétablissement de la vérité sur le peuplement historique de la Mauritanie (Suite)

La dynastie des Laam Termess 1122-1456

C’est une dynastie des peuls Jaawbé qui a régné sur le Fuuta de 1122 à 1456. Avant d’arriver au Fuuta actuel, ils ont transité par le Wagadu, le Massina, Tichitt, Guiimi prés d’Aleg et Hooré Weendu qu’on appelle Tamourt-En naaj qui était le centre de leur royaume laaci-weendu était leur capitale devenu actuellement Ksar-al Barka.

De là, ils descendirent vers le sud et l’ouest pour fonder la ville de Guiimi prés d’Aleg qui fut plus tard, le chef-lieu de leur Confédération. Ce sont eux que les Hassan leurs voisins du nord appellent iday-djé (c’est-à-dire les descendants de jaaye) Leur Ardo serait Yero Diido, fils de Ardo ndjobbo joomen.

Non loin d’Aleg, les Kideyatt ardouban petites montagnes d’Ardouban seraient ainsi appelés d’après le nom d’un de leur Ardo Mbaan. Les iday-dje vivaient en compagnie des iday-djémolli qui sont apparentés aux fulbé : ce serait des jaawambé et mabubé devenus maures. Ils seraient originaires de la cité de njawan dans le Kuwar.

Toutes ces dynasties qui ont régné sur le Fuuta excepté Laam-taaga et Laam-termess avaient pour capitale le village de Jingé plus connu sous le nom de Tumberé Jiingé situé sur le Fori dans la vallée du Gorgol à peu prés 15km de Kaédi.

C’est dans ce même village de Jiingé que se trouvent les tombeaux des hommes aussi célèbres que Thierno Souleymane Baal et Samba Gueladio Jeegui. Une telle cité ne doit pas tomber dans l’oubli, le ministère de la culture devrait en prendre connaissance et la ressusciter en raison du rôle important joué par cette cité dans l’histoire du Fuuta Mauritanien.

A la chute de la dynastie des Laam-Termess, le Fuuta fut dominé par le Burba du Djolof qui s’appelle Cukli n-jiklaan de 1456. Cette domination se manifesta par le partage du territoire en 4 provinces dont la gestion a été confiée aux Farba dont les plus puissants sont Farba Jowol, Farba Waalaldé, Farmbaal et le Laam Tooro.


Le Fuuta est alors administré par les Farba au nom du Burba à qui ils envoient annuellement une partie du tribut levé sur les Fulbé gardant le reste pour eux. Ce sont les chefs de ces provinces qui on libéré le Fuuta de la tutelle des jaawbé et ont organisé la résistance contre les berbères almoravides. A cette occasion Farba jowol Ahmad Moyé est nommé chef du Ngeenaar, donc des redoutables guerriers du ngeenaar. Auparavant ce Farba d’origine soninké était le représentant du chef de la dynastie des manna. Mbegni Légentin nommé Faambal du Booseya à Kaédi.

Il administrait les populations du MBaal (Haayré-Mbaal) dont la majorité était constituée des Fulbé du même nom. Il résidait tout prés de Kaédi au pied de la colline. Son domaine englobait une partie de l’ancien cercle du Gorgol. Mbégni Legentin opposa une résistance farouche à koli Tenella qui n’en vint à bout que grâce à la trahison et au ralliement de Kerkumbel son frère qui fut ensuite nommé Farmbal.

Weindé Dieng est nommé chef du Laaw.Ali Eli Banna Sall nommé chef du Laam Toore. Le contrôle du Fuuta par les Farba sous la direction du Burba Djolof a duré jusqu’à 1506 date à partir de laquelle le relâchement de l’autorité des Burba a engendré la guerre entre les Farba dont a profité Koli Tenella pour conquérir le pays et asseoir une autorité. L’anarchie due à la guerre entre les Farba a duré de 1506 à 1526.

Le règne de la dynastie Deeniyaanké de koli Tenella et ses descendants a remplacé celui des Farba (1520 à 1776 koli). La fin de la dynastie Deeniyaanké et des Satigui a été causé par la révolution théocratique de Souleymane Baal en 1776.

Aux quatre provinces que sont le Ngeenar, le Bossoya, le Laaw et le Tooro, il y a lieu d’ajouter deux autres qui sont le Yirlaabé et Hebiyaabé et le Halaaybé. Le territoire de chacune de ces provinces s’étend de part et d’autre du fleuve Sénégal. A l’indépendance des Etats, le Sénégal et la Mauritanie possèdent chacun une partie du territoire de ces différentes provinces.

Ces provinces peuvent être considérées au même titre que les émirats du Trarza, Brakna, de l’Adrar et du Tagant, certes moins étendus territorialement pour certaines, mais d’égale valeur quant aux hommes qui les dirigeaient. Les célèbres Farba et Satigui qui les dirigeaient se trouvent du côté mauritanien en majorité.

L’une des conclusions qu’on peut tirer de ce qui précède, est que le peuple Mauritanien est un peuple métis, et c’est dans le métissage qu’il trouvera son salut.

Pour illustrer ce métissage je donne ici quelques exemples significatifs :

-Les Mechdoufs et les Oulad Mbareck sont fortement métissés avec les Soninké, les Fulbé et Bambara.
-Les Lakhlal le sont avec les Soninkés
- La célèbre famille des Cheikh :
- Cheikh Mohamed Fadhel, Cheikh El Hadrami, Cheikh Saad Bouh, Cheikh Sidi Bouya ont pour mère Khadijetou fille de Boubacar Baal lui-même fils du célébre Marabou Thierno Souleymane Baal. C’est lui qui combattit les tribus maures qui imposaient au Fuuta le paiement d’un tribut appelé par les gens du Fuuta Moudo Horma, jusqu'à sa suppression.
- La famille des Ehel Meyda descendrait de koli Tenella.
La tribu des Dedj molle serait d’origine Fulbé jaawbé devenue maure par assimilation.

Par ailleurs, des cités historiques tels que Walata, shinghitti, Tichitt ont été habités pour la première fois par des soninké. Shinghitti signifie en Soninké : Sii-nguédé c’est –à-dire le puits du cheval. Sa mosquée qui fait 16 à 17m de hauteur et qui constitue la fierté des gens de Bilad Shinghitti a été construite par un Soninké du nom de Namori Kamara en 620 après le Prophète Mohamed(P.S.L). Il y fut imam. Son nom était sur le mur de la mosquée, s’il n’a pas été effacé.

La ville de Walata s’appelait « Biiru » c'est-à-dire les hangars en Soninké. Cette cité historique a changé de nom pour être Djoulata à cause de son activité commerciale. Puis le Djoulata a été déformé pour devenir Walata.

Je constate en passant qu’il est étonnant que nos historiens, poètes, et Autorités politiques et religieuses qui à l’occasion des cérémonies relatives à ces cités vantent avec autant de fierté les mérites de ces cités sans faire allusion au passage de l’élément Soninké qui pourtant crève les yeux. S’agit-il d’une ignorance de ces faits ? D’une omission ou de la volonté manifeste de déformer l’histoire ? Alors que ces cités sont connues dans leur vraie histoire par de grands historiens arabes et européens qui conservent jalousement leurs archives dans leurs bibliothèques ?

Par Oïga Abdoulaye


Commentaires : 13
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Commentaires (13)

  • pyranha (H) 23/08/2012 18:09 X

    Des secrets inconnus du grand public sont dévoilés ici "mosquée de chinguity constuite en 620, le fut par un soninké du nom de Namori kamara en 620 et que son nom figurait sur le mur de cette mosquée " (qui l'eut cru?)

    c'est sur qu'on effacé son nom pour le remplacer par "mohamed O/ quelque chose" c'est infâme...

    SVP Mr OIGA, continuez ces recits c'est enrichissant... Merci

  • mohamed w.l (H) 23/08/2012 08:56 X

    On ne sait pas exactement quand les Peuls sont partis d'Égypte, cependant André Arcin les fait venir de la lisière nord du Sahara jusque dans le sud Marocain. Tauxier préconise la route du sud de l'Algérie et les ferait émigrer de leur pays d'origine (moyenne Égypte) vers le VIe siècle avant l'ère chrétienne. Béranger-Féraud, Verneau et d'autres indiquent, également la route septentrionale comme étant celle de leurs migrations24. Le Sahara est exclu car jugé comme étant un pays désertique et inhabitable difficile à traverser pour une population dont l'économie principale est l'élevage. Seul Motel les fait venir du sud Sahara25. Cette première migration d'est en ouest leur fera atteindre la vallée du fleuve Sénégal vers le VIIIe siècle de notre ère (Lhote).Le peuplement Peul s'est par ailleurs effectué par vagues successives, dans différentes régions, à différentes époques26.Tous les historiens cependant soulignent l' importance historique de cette population en Afrique de l'Ouest où certains s'étant sédentarisés vont créer de petits États théocratiques : le Macina au Mali, le Futa-Toro et le Fuuta Djalon en Moyenne-Guinée.

    À l'Ouest région du Sahel…

    • VIe siècle av.J.C ? - VIIIe siècle ap.J.C -Arrivée de pasteurs Peuls dans le Hodh de la Mauritanie actuelle en passant par le nord du Sahara encore vert (gravures rupestres du Tassili et du Hoggar).
    • IXe siècle de notre ère - Dans la légende Futanke, le royaume des Dia Ogo.

    De l'autre côté du Fleuve Niger…

    XIe siècle-Fondation de l'empire almoravide englobant le Maroc et la Mauritanie, les tribus Peules qui s'étaient converties mais avaient abandonné la religion musulmane, furent contraintes de se convertir à nouveau. Persécutées par ces religieux, elles durent fuir vers le sud ; un premier groupe trouva refuge en Sénégambie et au Boundou, un second groupe se réfugia dans le Bas-Sénégal créant par la suite l'empire du Tekrour, futur Fuuta Toro.Le troisième groupe gagna le Macina et fut rejoint par les tribus foulas qui s'étaient dirigées vers le Nil27.

    XIIe siècle - des Peuls refusant l'islamisation de l'empire du Ghana, suite a la pression des Almoravides, fuient vers la région du Fouta-Djalon, puis vers le Macina et enfin au nord du pays Haoussa.

    XIIIe siècle - Dans le Tekrour, d'autres Peuls, se mêlent surtout aux Sérères et aux Tekrouri. Les Peuls avec le nomadisme ouest-est, atteignent les régions du Foutah Djallon en Guinée, jusqu'à atteindre les régions du lac Tchad et le nord du Cameroun. C'est ainsi qu'ils se sont étendus sur une bonne partie de la bande sahélienne, du Sénégal au Soudan.

    XIIIe siècle - XIVe siècle - L'Empire du Mandé, intègre dans la paix, des ethnies aussi diverses que sont les Touaregs, Wolofs, Bambara, Songhaï, Tekrours, Dialonké, Malinké, Dogons, etc. Toutes ces populations ayant adhéré a la Charte du Manden.XVe siècle - Sonni Ali Ber empereur de l'Empire songhaï de Gao, grand maître du Soudan Occidental, rattache le Macina, territoire a majorité Peulh, à l'empire de Gao.XVIe siècle - Koli Tenguella dit Puli, à la fois Peulh et Malinké, à la tête de son armée, repousse les Maures, soumet l'État du Fouta-Toro après plusieurs tentatives, soumet également les Wolofs et les Sérères, annexe l'empire toucouleur (Tekrour), conquiert toutes les contrées s'étendant entre le Haut-Niger à l'est, le Bas-Sénégal au nord et à l'ouest, le Fuuta Jaloo au sud28. Koly Tenguella une fois roi ( Silatigui ) du Fouta-Toro, installe sa dynastie, les Deniankobé.

    XVIIIe siècle - Création de l'État théocratique du Fuuta Jaloo (Haute-Guinée).

    XVIIIe siècle - Arrivée de tribus Maures arabisées Brakna et Trarza au Futa-Toro, le Walo et le Cayor. Les troupes de Tashomba, appuyées de Marocains et de Hormans (métis de Marocains et de noirs), mettent à sac le Futa-Toro et renversent le régime des Dényankobe. Ils le remplacent par un régime maraboutique (tribus Zénaga). Guerres intestines entre les différents membres de la famille régnante, pillages et razzia fréquentes dans les villages agricoles, appauvrissent rapidement le pays. Mise en place de différents Syratiks au profit soit des Brakna, soit des Trarza.L'action des Maures dans cette région est un échec économique et social. Sous l'influence grandissante des tribus maraboutiques, retrait desMaures en 178629.XVIIIe siècle - Les Diallubé (pluriel de Diallo) gouvernent les Peuls du Macina. Amadu Bari reçoit la bannière de la djihad, la guerre Sainte islamique, des mains du toucouleur Ousman Dan Fodio, et le titre de "cheikou"30.XIXe siècle - L'empire peul du Macina avec Amadu Bari à sa tête conquiert Tombouctou, contrôle Jelgooji, Liptaako, ainsi que le confluent du Sourou et de la Volta Noire au Sud-Ouest de l'actuel Burkina-Faso. Le XIXe siècle verra les conversions de Sékou Amadou et cette islamisation leur permettra d'avoir une certaine unité politique. Seuls les Peuls Bororos, Wodaabe « les bannis », en réchapperont. Les « convertis » fonderont alors un empire, l'Empire peul du Macina au Mali, le royaume Peul et Mandingue du Fouladou, en Guinée le Fouta-Djalon et au Nigéria l'Empire de Sokoto. Tous les États à part les deux Fouta, nés au XIXe siècle, ont été très éphémères, malgré cela c'est ce qui leur a permis durant ce siècle, d'établir une certaine unité des fulbé, ce qui n'avait jamais été le cas avant.

    1811 - Les Peuls remportent une grande victoire sur les Gourmantché, à Dori. Dix ans plus tard, Ilorin sur la côte du Bénin devient un émirat peul, après la lutte menée par Mallam Alimi. En revanche battus à Kissi par les Touaregs en 1827, les Peuls doivent abandonner l'Oudalan, région située au Nord-Est du Burkina Faso.

    1868 - Écrasement de l'État païen rival du Ngaabu (actuelle Guinée Bissau) par al-hajj Umar puis Samori.

  • babiti (H) 23/08/2012 08:28 X

    Merci Oiga, Homme noir selon Yahya Wane émérite historien sénégalais qui a fait des études et recherches très poussées et une thèse sur les toucouleurs de la vallée du Sénégal, les peuls Jaawbé est le clan peul le plus ancien du Fouta; il rejoint Oiga qui affrime qu'ils ont formés la prémiere dynastie peule du Fouta.

    Par ailleurs les Peuls Jaawbé sont le seul clan de tous les peuls d'Afrique a porter le patronyme Dia qui est celui de la famille des chefs du clan Ardo Jaawbé et ce nom Dia on ne le trouve que chez les peuls du Sénégal et de la Mauritanie et exceptionnellement ailleurs; ce qui montre que leur ancrage n'est pas loin du fleuve Sénégal ou ils sont l'une des rares tribus peules a préserver des terres de cultures bien situées sur le fleuve.

  • Homme Noir (H) 22/08/2012 22:58 X

    Mr Oiga tu veux créer une histoire pour les pheuls en mauritanie mais c'est du n'importe quoi car en au 12 et 13ème siècle les pheul sont encore au macina et pas ici, seul les Bambaras étaient ici meme au nord, les écrvains européens et arabes et autres l'ont attesté tu peux aller à la Bibliothèque du centre culturel Français pour faire vivre tes connaissances qui sont fausses à 100%, l'arrivé des pheul c'est récent 19 ou 20ème siècle

  • antipervers (H) 22/08/2012 21:44 X

    Merci, c'est tout à fait passionnant . Pouvez vous penser à citer vos sources bibliographiques, pour ceux qui souhaitent approfondir ces sujets.

  • El Matador (H) 22/08/2012 21:07 X

    Les fossoyeurs de l'histoire ne serons pas à même intellectuellement de comprendre votre excellent billet qui s'appuie, entre autres, sur des thèses historiques, et sur la psychologie de voir les choses d'autres manières.

    Mohamed w.l le bédouin aveuglé par le racisme anti-noir ne va strictement rien comprendre à cette leçon d'histoire

  • tiris1 (H) 22/08/2012 21:04 X

    sans fondements sans references, que du charabia et du blabla mais ça fait rire quant meme, merci pour ça!!!!!

  • unioniste (H) 22/08/2012 20:50 X

    C'est clair, net et vrai et c'est pourquoi la Mauritanie est un pays arabe et africain ou africain et arabe, n'en déplaise aux racistes et chauvins de tout bord.

  • abraham (H) 22/08/2012 19:57 X

    MERCI MERCI MERCI SEYDI OIGA YO ALLAH DJUUTNU BALDEMA,OPPIDMAA E HAKKILEMA.

  • rabihe (H) 22/08/2012 19:48 X

    tres bon article d'un chercheur visiblement tres responsable qui choisie les meilleurs fruits de notre commun histoire... travail a encourager ...

    merci mr Oïga Abdoulaye.

    pour mr sidiboubacar, je dis, dans l'histoire il y a toujours le bon et le mauvais... mieux dans tous choix de choisir le bon comme a fait mr Oïga Abdoulaye.

  • alhambaral (H) 22/08/2012 19:09 X

    merci! mon grand. Que Dieu te bénisse et te donne une très longue et heureuse vie pour le sacrifice et le dévouement que tu manifestes pour tirer au clair cette phase combien importante et primordiale pour notre peuple.

    C'est à dire le peuple africain de Mauritanie et surtout soninké.

    c'est un devoir de tout intellectuel averti de faire des recherches et en informer les siens.

    en tout cas, j'en suis très fier et je vous en remercie. Surtout, ne restons pas bras croisés! cherchons et informons pour notre existence!

  • dembayal01 (H) 22/08/2012 19:00 X

    Un grand merci à vous pour cette leçon d'histoire, ce qui montre que l'histoire de la Mauritanie est plurielle et doit être enseignée au même titre que celle de la composante arabe à tous les fils du pays.

  • sidiboubacar (H) 22/08/2012 18:43 X

    Mon cher Waiga, je préfere comme ca Eric Zemmour avait dit:''Sur les ruines de l'assimilation, le culte du métissage fut édifié comme le miroir inversé de la race pure. Le métissage nous apporterait la réconciliation universelle. Outre que ce discours est historiquement faux - le métissage entre conquistadores et Indiens n'ayant nullement empêché massacres et pillages - il est erroné intellectuellement. Ainsi comme le note pertinemment Pierre-André Taguieff, le métissage obligatoire est souvent associé à l'exaltation de la diversité, deux notions antagonistes.

    Le mot race est devenu dans notre société le tabou suprême, comme le sexe au XIX° siècle. Celui-ci est refoulé parce qu'on aimerait tant qu'il n'existe pas ; mais il nous obsède. Le puritain voyait le sexe partout ; l'anti-raciste moderne voit des racistes partout ''Chez nous encore le métis est vu comme impur c'est dommage j'ai encore lu Paul Marty, il dit la même chose que toi, les anciens BRAKNA et TRARZA étaient plus cool que leurs fistons.