21-02-2012 00:19 - Ordre dans la forêt et désordre dans la Cité.

Un soir de la semaine passée, je surfais sur CRIDEM comme à l’accoutumé et je lisais le communiqué sanctionnant les travaux du Conseil des Ministres tenu le 15 février 2012.
Et selon le communiqué, le Président de la République a exhorté avec insistance les Ministres à se se rapprocher des citoyens en vue de trouver les solutions adéquates à leurs problèmes.
Ce qui était, pour moi, une excellente nouvelle si j’ai bien compris le contenu du communiqué.
Si j’ai bonne mémoire, ce n’est pas la première fois que de telles instructions sont données.
Curieusement, je me rends compte que les instructions de Son Excellence le Président de la République ne trouvent pas toujours les suites souhaitées, ce qui représente naturellement une grande source de frustrations pour les citoyens.
Ce qui me rappelle l’histoire suivante :
C’était quand le temps était dans le temps
Dans le passé des âes et des moments
Dans l’antiquité des temps
Le lion invite tous les animaux à l’occasion de la naissance de son premier fils. Le tout nouveau Lionceau qu’il entourait de tendresse et d’égards.
Le lion dit aux animaux : «en ma qualité de roi de la foret et du fait que la naissance de mon premier fils m’a rendu particulièrement heureux, j’invite tout le monde à une danse collective et j’attribuerai un prix précieux au meilleur danseur.»
Les animaux défilaient dans le couloir de la danse en faisant un va-et-vient. Certains dansaient faux. D’autres dansaient passablement. Tandis que le Lièvre et la hyène étaient les meilleurs danseurs de la foule, tous les deux se disputent la meilleur place. A ce moment précis, atterrit le vautour qui pratiquait une danse aussi majestueuse que rythmée.
Tous les regards était braqués sur lui et le lion était passionné par sa danse, la hyène sentant que le vautour allait gagner le prix du meilleur danseur et pour plaire à sa majesté le Lion, elle lui dit : «savez-vous le lien qui existe entre le vautour et moi ? Non répondit le lion ? C’est mon neveu», déclara la hyène.
Le lion dit à la hyène : «je te félicite de l’excellente danse d’un membre si proche de ta famille.»
Le vautour, dans ses mouvements de danse et encouragé par toute l’assemblé, glisse et blesse involontairement le nouveau-né par ses griffes pointues. Découvrant que la blessure était grave, il s’envole et disparaît dans l’air.
Après quelques minutes de silence, le lièvre qui avait toujours un règlement de compte avec la hyène rappelle à sa majesté le lion que l’oncle du vautour est parmi les invités.
Brusquement, la hyène qui voulait se démarquer, saute et dit : «Majesté ! Quel est le lien qui peut exister entre un oiseau et un mammifère ?» ( Echareck teyr ou bakhnouss).
Mon conte est fini que Dieu me garde vivant pour que je vous raconte encore d’autres contes. Un sage Africain dit que : «le conte est un miroir ou chacun peut voir sa propre image. »
Je vous laisse méditer
Le guide conteur
Yahya ould Rajel